Parlons de Saint Seiya ou Les Chevaliers du Zodiaque

[Tai Kushimura]

Ici vous pourrez parler de la célèbre série animée japonaise adaptée du manga de Masami Kurumada : Saint Seiya ou Les Chevaliers du Zodiaque paru en 1988 dans le Club Dorothée en France.

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Mon premier sujet à propos de cette licence, c'est de se demander pourquoi le marché nord-américain a beaucoup de misère a adapter la série Saint Seiya de Masami Kuramada et à chaque nouvelle tentative, ça fonctionne jamais.

Pourtant si à l'étranger dont en France, en Italie, en Espagne, en Allemagne et même au Brésil, la licence fonctionne a merveille, chez l'Oncle Sam ce n'est pas du tout la même chose.

Et pourtant si au milieu des années 90, le marché japonais va fonctionner notamment avec les sentaï transformée en sitcom américaine dont les Power Rangers d'Haïm Saban ou encore des séries d'animations japonaises dont Sailor Moon et Dragon Ball fonctionnent très bien chez eux, Saint Seiya a eu des peines et des misères a vouloir rentrer dans le pays du hamburger et des frites.

Sa première tentative a été avec une adaptation à l'animation américaine co-crée par Atlantis-Renaissance (les mêmes qui ont tenté a la sauce américaine Sailor Moon et les Power Rangers) et de l'autre du géant du jouet Bandaï, cependant 2 pilotes vont tenter d'être crée, une en live-action et une autre en version animée américanisée mais les deux seront finalement annulés après leurs parutions, malgré que le pilote en dessin animé est sortie récemment en 2023 sur le web par la youtubeuse Ray Mona.

Il faudra attendre les années 2000, lorsque la société Nelvana lance en 2002 une co-production avec le studio d'animation canadienne DHX Media avec la série d'animation canadienne La Classe des Titans diffusée sur les ondes de Télétoon Canada, pour intéresser ce nouveau marché, la compagnie franco-américaine DIC Entertainment a adapter la série japonaise en le censurant n'importe comment pour intéresser le marché américain la série originale de 1986, cependant après seulement 26 épisodes la série est de nouveau arrêter après seulement la première saison, la raison est simple : La série est trop dâtée pour intéresser les petits ricains.

Au lieu de mettre les génériques japonais ou une version anglaise de la chanson de Bernard Minet, on reprend un classique des années 80 de A Flock Of Seagall I Ran (So Far Away) réinterprétée par le groupe rock Bowling For Soup mais ça ne plait pas du tout aux américains, ce générique contrairement au générique japonais de Sailor Moon rechantée en anglais.

Heureusement la société Funimation Entertainment (Ceux qui détenait les droits de Dragon Ball) décide de racheter les droits de la licence en le présentant dans sa version intégrale non censurée en redoublant les voix anglaises et de le sortir en coffret DVD pendant quelques années, mais cette dernière est également annulée au bout de 98 épisodes, faute d'audience dû que personne n'achètent leurs coffrets DVD.

Il faudra attendre le milieu des années 2010, non pas après le film d'animation en 3D des Chevaliers du Zodiaque où le Chevalier du Cancer se mettra à chanter à la manière d'une mauvaise comédie musicale, mais un peu plus loin lorsque Netflix rachète la licence et demande à la Toëi de tenter une nouvelle version de la série Saint Seiya dans le but de plaire au marché américain, en changeant le scénario de tel quel pour tenter de les intéresser leur auditoire, en remplaçant les chevaliers d'or par une organisation criminelle.

Cependant autant les grands fans japonais et européens vont détester ce remake à la sauce BBQ américain, disant que ce n'est pas Saint Seiya et ça ne respecte pas en tout point, l'oeuvre de Masami Kurumada, même une saison 2 était prévu sur la plateforme Neflix mais elle n'a jamais vu le jour.

Et récemment c'est la société américano-nipponne Sony qui a tenté de faire un film live action ou les acteurs serait joués par des acteurs américains célèbres et les scènes de combats seraient réalisés par des japonais (Un peu comme leur sentaï japonais comme Power Rangers) mais encore pa-tra-tra, c'est encore une unième échec pour cette unième reboot qui n'intéresse pas du tout les fans en tout point de Saint Seiya.

Bref c'est là que Toëi et Bandaï annonce finalement l'arrêt de ses unièmes tentatives pour intéresser le marché de l'Oncle Sam, comme quoi cette oeuvre est jugée inadaptable pour le marché américain.

Et pourtant Saint Seiya avait tout pour réussir, des combattants qui changent de costumes pour revêtir une armure de bronze dans le but de se lancer dans une longue quête pour sauver la déesse Athéna en entrant dans divers temples pour combattre de nombreux chevaliers avait tout de l'exemple d'un immense succès, comme dirait les ricains ça aurait été "Une Véritable Machine à Fric, je veux dire "Un Rêve" "

Malheureusement même au Québec, on ne connait à peine Saint Seiya et ses amis, aucun coffret DVD en France n'est sortie ici, on n'a aucune connaissance envers cette série culte, rien, et pourtant si en Europe ça fonctionne, c'est désolant que notre marché à nous n'aura jamais connu une licence aussi juteuse que celle-ci !

Dommage !

[larson84]

Une raison qui peut expliquer le décalage que tu cite à savoir pourquoi un tel succès chez nous et pas chez eux tiens principalement à un élément important, son mode de diffusion et aussi un autre facteur la chance ou plutôt l'alignement des planètes.
Arriver au bon moment au bon endroit Saint Seiya/Les chevaliers du zodiaque à pu capter une audience maximale. Si tu ajoute le nombre des rediff en plus de son créneau horaire on a déjà un début de réponse sur les raisons de son succès. Goldorack à aussi bénéficier de cette chance mais pas dans le même contexte puisque c'est le cumul de sa diffusion pendant les vacances d'été qui aurait pourtant du lui être défavorable mais qui accompagné d'un mauvais temps à contribué à la rendre visible à tout un public qui à cette époque n'avait pas 36 chaines à disposition.
D'ailleurs Mazinger qui la précédait n'aura pas cette chance car diffusée sur M6 à ses début alors que la chaîne touchait moins de monde.
Au États-Unis la série est arrivée plus tardivement d'une part et même si elle était arrivée plus tôt elle aurait quand même été charcutée.