Arrêt sur images - Aux origines de Mickey

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lolo le suedois
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Arrêt sur images - Aux origines de Mickey

Message par lolo le suedois » 24 oct. 2006 17:07

Pour ce que ca intersse, voila l'emission de france 5:
le sujet sur Disney commence à 21min20

Voila le lien: cliquez ici et cliquez sur la camera à gauche de (durée : 51" 55')
  • Image
Le Grand-Palais accueille pour plusieurs semaines une exposition qui révèle, pour la première fois, les différentes sources dont se sont inspirées les dessinateurs de Walt-Disney pour créer leurs personnages. En juxtaposant certains dessins animés Disney à des peintures, des photos, des films, cette exposition revisite les nombreuses influences qui ont nourrit ces studios pendant plusieurs décennies.

Comment sont nés les dessins animés Walt-Disney ? Comment s'est développé l'imaginaire des dessinateurs et en quoi la culture européenne les a-t-elle influencé ? Où ont-ils puisé leur inspiration pour créer les différents personnages du monde de Disney ? Quels sont les caractéristiques de ces derniers ? Qui se cache derrière Blanche Neige ou la Belle au bois dormant ? Comment Pinocchio, Alice au Pays des merveilles et Fantasia ont-ils été inventés ?

Les invités
Bruno Girveau, commissaire général de l'exposition Il était une fois Walt Disney, au Grand-Palais
Olivier Cotte, historien du film d'animation
j'ai trouvé ca pas mal

Le site de l'exposition Il était une fois Walt Disney
Modifié en dernier par lolo le suedois le 24 oct. 2006 20:37, modifié 1 fois.

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HULK
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Message par HULK » 24 oct. 2006 19:05

Moi aussi j'ai bien aimé mais il faut passé + de 20 min d'émission avant de voir ce qui est interessant
Je savais pour les chateaux mais je ne savais pas qu'il s'était inspiré de film réel pour certaines séquences de ses films
Nostalgie quand tu nous tient

Mon bloq de collection sur les da

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claude
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Message par claude » 25 oct. 2006 13:34

J'ai remarqué que dans l'émission, ils ont passé la VF d'origine du Livre de la Jungle 1.

J'ai aussi vu que le livre ne comportait aucune image parce que la production Walt Disney n'a pas autorisé leur utilisation . Or ce refus d'autorisation est illégale.
En effet
CODE DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE
(Partie Législative)
Article L 122-5 CPI
Lorsque l'oeuvre a été divulguée, l'auteur ne peut interdire :
3º Sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l'auteur et la source :
a) Les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'oeuvre à laquelle elles sont incorporées ;

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lolo le suedois
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Message par lolo le suedois » 25 oct. 2006 14:21

tu drevai peut etre envoyer un email a l'emission et qui feront surment suivre à l'auteur du livre

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Rémi
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Message par Rémi » 25 oct. 2006 22:46

Oui mais là, Claude, il s'agit d'images et non de "courtes citations".

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claude
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Message par claude » 26 oct. 2006 16:11

1) Quant à la notion de courte citation, il est admis par la Cour de cassation que l'adjectif court vise à la fois d'une part un emprunt modéré dans sa proportion d'éléments utilisés d'une même oeuvre par rapport au nombre total d'éléments de cette oeuvre cible de l'emprunt et d'autre part une juste mesure entre ce qui est incorporé par emprunt dans l'oeuvre dérivée (ici le livre) et les composants propres à l'oeuvre dérivée (ici des commentaires).
Une image d'un film, éventuellement seulement un extrait d'image, choisie parmi des milliers relève bien de la notion de courte citation . Tout comme le fait concomitant qu'elle va être insérée sur une petite partie de page dans un ouvrage qui en compte des centaines.

Le mot citation ne renvoie pas seulement à une oeuvre écrite . La jurisprudence admet qu'un documentaire puisse comporter des extraits de films sans que les titulaires des droits d'auteurs de ces films puissent s'opposer à des utilisations d'extraits.

2) La jurisprudence a planché sur l'oeuvre graphique tableau et a admis effectivement l'interdiction de l'utilisation d'extraits. Reste à définir ce qu'est l'oeuvre cinématographique par rapport à une oeuvre graphique.

L'oeuvre graphique ou plastique est effectivement une exception au droit pour un auteur d'utiliser des extraits d'oeuvres; mais les exceptions sont d'interprétation stricte, pas large.
Or l'article L 122-2 CPI distingue dans 3 alinéas séparés les oeuvres cinématographiques, les oeuvres photographiques et les oeuvres graphiques.
Comme il est situé avant l'article L 122-5 CPI et qu'il a pour but de donner des définitions, on verrait mal pourquoi les articles suivants ne devraient pas respecter les distinctions qu'il pose. Ce serait sinon vider de tout son sens cet article L 122-2 CPI.
Il est curieux que la loi de 1957 qui deviendra par codification le CPI ait trouvé bon d'intervenir spécialement sur les oeuvres cinématographiques sans modifier cet article L 122-5 CPI . Même remarque pour la loi de 1985 qui intervient sur cet article L 122-2 CPI en plaçant les oeuvres cinématographiques dans la catégorie plus générale des oeuvres audiovisuelles .
Les autres réformes qui ont touché le CPI n'ont pas réformé l'article L 122-5 CPI.
C'est peut-être un oubli répété du législateur; mais la jurisprudence ne peut se substituer au législateur pour étendre une limitation aux droits des auteurs, extension que le législateur aurait oublié plusieurs fois si c'est un véritable oubli (cette répétition de l'oubli rend d'autant moins crédible et plausible la réalité de cet oubli).
La jurisprudence ne pourrait pas s'attacher de plus fort à l'esprit qui baigne l'ensemble du CPI pour créer une limitation aux droits des auteurs puisque précisément le CPI vise à leur donner la mesure la plus expansive qu'il soit . L'article L 122-5 CPI est une limitation des droits des auteurs premiers au profit des auteurs dérivés au nom du principe de liberté de création, liberté qui irradie tout le CPI. Une interprétation contraire énoncée par la jurisprudence relèverait de l'incohérence avec l'économie de tout le texte : le principe de cohérence est un principe qui s'impose à l'interprétation judiciaire. La jurisprudence ne peut pas lire entre les lignes des éléments qui ne seraient pas du même tissu que celui constituant la teneur des textes lisibles et formant ces lignes entourées d'interstices.

C'est d'ailleurs pourquoi elle a admis qu'un documentaire pouvait comporter des extraits de films sans autres conditions que de présenter des références précises des oeuvres incorporées (leurs titres et leurs auteurs).

yarol

Message par yarol » 26 oct. 2006 16:45

Autre passage sympa (au début) :
Bruno Girveau explique les conditions difficiles qu'il a eu pour convaincre les "responsables avalisant les thèmes des expositions" (je ne sais plus de qui il s'agit exactement) de mettre en place cette expo. En effet, Disney = enfant dans l'esprit de beaucoup de nos "gardiens" de la culture -> une expo sur Disney serait donc de la sous-culture qui ne conviendrait pas au grand palais.

Sinon, mieux que le dossier d'arrêt sur images : l'exposition elle même. Elle est effectivmeent très bien faite.

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