Ah, alors il s'agissait d'Ariane, cette allusion à la vie privée est passé si hâtivement que j'avais cru qu'elle se référait à Dorothée.
Je me souviens encore de la véritable haine que cette dernière a suscitée dans une certaine caste s'autoproclamant "cultivée" et dans ses médias, Télérama, Le Monde, Libération... La plus ignoble de ces accusations étant celle de "ne pas aimer les enfants" ! et quand on en rapproche la couverture de VSD intitulée "Faut-il brûler Dorothée?" et la montrant en Jeanne d'Arc à cheval, on a envie de risquer une petite psychanalyse de ces gens heurtés par la personnalité de "tomboy" de Dorothée, jeune fille hyper-active aux airs asexués dans une bande de copains surtout masculins dont elle était le "chef de bande" incontesté. Elle leur semblait hors normes, et n'en respecter aucune en diffusant aux enfants ces DA japonais païens, pleins de sexe et de violence. Une certaine mère de famille nombreuse plus spécialement horrifiée par les "switch of genre" qu'affectionnent les Japonais alla jusqu'à la dénoncer dans un livre ; cette personnalité politique continue sa carrière, mais ça n'est pas grâce à des succès électoraux...
Malheureusement, les fans d'animés japonais au-dessus de 15 ans souvent aussi détestaient Dorothée, la rendant responsable des censures et dialogues édulcorés dans ce que le Club diffusait.
L'émission le montrait bien, ses seuls soutiens étaient justement les jeunes enfants de l'époque, devenus maintenant de jeunes animateurs (tel Christophe Beaugrand) qui venaient témoigner de leur adoration de leur "grande soeur".
Moi j'étais adulte au démarrage du Club, qui dura 10 ans (1987 / 1997) mais malgré le niveau très "bébé" et souvent bâclé de l'émission, j'ai toujours admiré Dorothée, l'âme et le nerf du programme. Je la trouvais très jolie aussi ! et elle le resta tout au long des 10 ans, blonde elfe inaltérable... mais quant à essayer de séduire et de sortir avec une pareille pile électrique, heulà !
Nous sommes tous nés ignorants, mais il faut travailler dur pour rester stupide.
(Benjamin Franklin)