Surtout que la célèbre scène de la playmate ne serait jamais passer de nos jours avec la censure je ratais pas une seule et j'étais presque ados quand j'ai regarder la 1ère foischarlie a écrit :J'adorais beaucoup l'audace de la télévision d'avant.
Quand je repense qu'une émission telle que Collaricocoshow fut diffusée quotidiennement aux heures de grande écoute sans jamais provoquer de scandale, c'était le pied !
Oui mais tu n'a pas connu les années 80 si je ne dis pas de bêtises, donc tu as grandi avec des dessins animés peut-être pas encore aseptisés mais déjà bien censurés.veggie 11 a écrit :Quand j'y repense, les scènes qui m'avaient traumatisées ou choquées à l'époque, en dehors d'une scène dans ''La légende de l'île au trésor'' assez extrême (un morceau de roche qui prend un visage menaçant pour tuer un malheureux égaré), ne l'étaient pas vraiment. C'était mon esprit d'enfant qui interprétait la scène en question comme choquante, alors qu'il n'y avait ni sang, ni violence, ni bagarre, ni allusions sexuelles.
J'en suis bien d'accord. Le fond du problème est que la surprotection de l'enfance (qui vient sans doute du fait que nous avons de moins en moins d'enfants) ne les mène pas à affronter la réalité un peu plus tard.Arachnée a écrit :
Le pire c'est que je ne vois pas à quoi ça sert de faire des productions pour enfants où il n'y a aucune once de violence et où tout est dédramatisé alors que les productions pour ados et adultes sont de plus en plus violentes... Bonjour la claque à la fin de l'enfance!
j'avais voulu essayer d'autres BD que les classiques franco-belges ou les titres plutôt destinés à des enfants que j'avais lu et relu durant mon enfance. Seulement à l'époque, la BD pour adolescents n'était pas encore très développée dans le domaine européen; du coup je me suis retrouvée dans le rayon adultes guère surveillé d'une bibliothèque que je fréquentais régulièrement et j'ai commencé à feuilleter et emprunter des titre qui feraient frémir n'importe qui du CSA : une accumulation de meurtres sanglants, énucléations, viols, tortures, séquences sexuelles plus que douteuses... la totale ! Passer du Marsupilami à ce genre de titre n'était certainement pas le mieux à faire, mais à l'époque j'avais pris ça comme une revanche par rapport aux autres élèves qui considéraient mes intérêts et mes lectures antérieures comme puérils... Aurait-il fallu que je sois mieux conseillée et qu'on m'amène petit à petit à des lectures plus matures mais sans qu'elles ne tranchent radicalement avec ce que je lisais enfant ? J'aurai aimé que ce soit le cas. Tout à fait ! Ce qui me fera toujours rire chez les surprotecteurs de l'enfance, c'est leur oubli total de la violence pourtant inhérente aux contes de fées qui ont en grande partie forgé notre imaginaire. Est-ce qu'une seule de ces personnes a réellement lu les frères Grimm ou Hans Christian Andersen ?Chernabog a écrit :Toute trace d'anxiogène semble en effet proscrite maintenant, tout ça parce que costards-cravattes estiment qu'on ne doit pas traumatiser les ch'tis n'enfants, alors plusieurs séries avec des passages un tant soit peu intense comme Batman de 92 pour y revenir ou Ulysse 31 ne m'ont jamais traumatisés, bien au contraire !!
Walt Disney en personne disait que le public, quel qu'il soit, à besoin de moments de ténèbres, sinon comment apprécier les moments de lumière ?!
mais j'aimais bien le graphisme), Le Bus magique (marrant et éducatif à la fois), un DA sur des ados pouvant se transformer en loup-garou (je crois que c'était la version animée de Teen Wolf mais je ne suis pas tout à fait sûre), La légende de l'île au trésor, Babies Folie... Des titres gentillets pour la plupart, mais bien sympathiques.
