Lou et l'île aux sirènes, sortie française
Lou et l'île aux sirènes, sortie française
Bonne nouvelle pour les fans de Masaaki Yuasa (réalisateur de Mind Game et la futur adaptation animé de Devilman), son prochain film "Yoake Tsugeru Lu no Uta" sortira en France sous le titre "Lou et l'île aux sirènes", la date est prévu pour le 30 août au Cinéma, on doit cette sortie grâce à Eurozoom et @Anime.
http://www.animeland.fr/2017/04/25/film ... nema-3008/
http://www.animeland.fr/2017/04/25/film ... nema-3008/
Mon ami Yupa et moi même nous avons eu la chance de voir "Lou et l'île aux Sirènes" dimanche dernier...
Nous avons adoré le film !
L'histoire est incroyablement inventive et surprenante, le character design est original et fabuleusement expressif et l'animation est d'une fluidité sidérante !
De plus le long métrage est absolument hilarant et nous a valu de fabuleuses crises de fou rire et regorge de trouvailles visuelles franchement démentielles.
Enfin les personnages sont très bien caractérisés et plus nuancés qu'il n'y paraît (Kai ou encore Yuho). Mention spéciale à Lou la sirène qui est adorable et franchement craquante.
On sent que Masaaki Yuasa a été très influencé par des films de Miyazaki tels que Mon Voisin Totoro ou encore Ponyo sur la falaise ainsi que par les cartoons de Tex Avery et des frères Fleischer...
Il arrive toutefois à digérer ses influences et à imposer son propre style.
Si il passe encore dans votre ville, ne loupez pas cette pépite, ce joyau mérite d'être vu au cinéma !
Je plussoie !
Ce film est vraiment étonnant, jonglant sans hésitation avec plusieurs registres ou genres habituellement limités à eux-mêmes, et sans pour autant perdre le fil rouge d'un récit parfaitement cohérent !
Tout ce que je peux ajouter sans spoiler au très juste aperçu de Xanatos, c'est que les connaisseurs des problèmes inhérents aux petits ports japonais en crise économique et démographique y trouveront aussi leur compte. Ce qui ne nous a pas empêchés de rire beaucoup, aux fines touches comme à la grosse cavalerie humoristique des danses.
Le titre français est malheureusement évocateur d'un film à cible puérile, ce qui n'est pas de mise. Mais c'est vrai que le titre japonais (quelque chose comme : "le chant de Lou qui annonce le renouveau") était difficile à transposer.
Ce film est vraiment étonnant, jonglant sans hésitation avec plusieurs registres ou genres habituellement limités à eux-mêmes, et sans pour autant perdre le fil rouge d'un récit parfaitement cohérent !
Tout ce que je peux ajouter sans spoiler au très juste aperçu de Xanatos, c'est que les connaisseurs des problèmes inhérents aux petits ports japonais en crise économique et démographique y trouveront aussi leur compte. Ce qui ne nous a pas empêchés de rire beaucoup, aux fines touches comme à la grosse cavalerie humoristique des danses.
Le titre français est malheureusement évocateur d'un film à cible puérile, ce qui n'est pas de mise. Mais c'est vrai que le titre japonais (quelque chose comme : "le chant de Lou qui annonce le renouveau") était difficile à transposer.
Je me permet d'insister pour valoriser ce film, bien plus original et plus moderne que "Dans un Recoin de ce Monde" encensé par la critique on se demande pourquoi. Des films sur la guerre 39-45 côté Japon, j'en connais plusieurs tout à fait analogues, et deux bien meilleurs que ce "Recoin"-là.
Nous sommes tous nés ignorants, mais il faut travailler dur pour rester stupide.
(Benjamin Franklin)
(Benjamin Franklin)
J'ai beaucoup aimé "Dans un Recoin de ce monde" (il faudrait vraiment que je trouve le temps de faire une critique développée de ce long métrage), mais je te rejoins sur le fait que "Lou et l'île aux Sirènes" est nettement plus intéressant: il est beaucoup plus surprenant, original, novateur et inventif.
La force de Masaaki Yuasa vient du mélange des registres graphiques et cinétiques qu'il met en scène dans ses créations.
Mind Game à ce titre est un véritable cas d'école qui fait se succéder les styles sans complexe d'un plan à l'autre, en passant d'un graphisme conventionnel à un dessin plus épuré voire semi-rotoscopé, ce qui en fait une œuvre surprenante et insolite.
Dans Lou et l'Île aux Sirènes, le réalisateur ne confronte pas les registres par le montage, il glisse d'un style à l'autre, ce qui est tout aussi surprenant et insolite ! On est dans de l'anim classique puis sans crier gare, on a droit à des scènes où l'on bouge façon cartoon (plus Fleischer que Tex Avery, je trouve) ! J'ai beaucoup aimé ce film pour ses multiples détours fantaisistes qui remplacent la flamboyance miyazakienne de Ponyo sur la falaise pour le délire enfantin, le tout sans jamais sombrer dans la mièvrerie.
On se retrouve donc avec 2 films totalement différents dans leurs approches artistiques, mais parfaitement complémentaires. Lou et l'Île aux Sirènes le confirme : Masaaki Yuasa est une figure aussi atypique qu'incontournable dans le paysage de l'animation !
Il me tarde de découvrir sa série The Tatami Galaxy récemment sortie en DVD et qui a l'air tout aussi barrée !
Mind Game à ce titre est un véritable cas d'école qui fait se succéder les styles sans complexe d'un plan à l'autre, en passant d'un graphisme conventionnel à un dessin plus épuré voire semi-rotoscopé, ce qui en fait une œuvre surprenante et insolite.
Dans Lou et l'Île aux Sirènes, le réalisateur ne confronte pas les registres par le montage, il glisse d'un style à l'autre, ce qui est tout aussi surprenant et insolite ! On est dans de l'anim classique puis sans crier gare, on a droit à des scènes où l'on bouge façon cartoon (plus Fleischer que Tex Avery, je trouve) ! J'ai beaucoup aimé ce film pour ses multiples détours fantaisistes qui remplacent la flamboyance miyazakienne de Ponyo sur la falaise pour le délire enfantin, le tout sans jamais sombrer dans la mièvrerie.
On se retrouve donc avec 2 films totalement différents dans leurs approches artistiques, mais parfaitement complémentaires. Lou et l'Île aux Sirènes le confirme : Masaaki Yuasa est une figure aussi atypique qu'incontournable dans le paysage de l'animation !
Il me tarde de découvrir sa série The Tatami Galaxy récemment sortie en DVD et qui a l'air tout aussi barrée !
Tout à fait, Klaark ! comme toi c'est plutôt les Fleischer que j'y ai retrouvé que Tex Avery, mais surtout cette aisance à "glisser" d'un style (et d'un registre ! ) à l'autre. Et ça c'est fort !klaark a écrit :La force de Masaaki Yuasa vient du mélange des registres graphiques et cinétiques qu'il met en scène dans ses créations.
Mind Game à ce titre est un véritable cas d'école qui fait se succéder les styles sans complexe d'un plan à l'autre, en passant d'un graphisme conventionnel à un dessin plus épuré voire semi-rotoscopé, ce qui en fait une œuvre surprenante et insolite.
Dans Lou et l'Île aux Sirènes, le réalisateur ne confronte pas les registres par le montage, il glisse d'un style à l'autre, ce qui est tout aussi surprenant et insolite ! On est dans de l'anim classique puis sans crier gare, on a droit à des scènes où l'on bouge façon cartoon (plus Fleischer que Tex Avery, je trouve) ! J'ai beaucoup aimé ce film pour ses multiples détours fantaisistes qui remplacent la flamboyance miyazakienne de Ponyo sur la falaise pour le délire enfantin, le tout sans jamais sombrer dans la mièvrerie.
On se retrouve donc avec 2 films totalement différents dans leurs approches artistiques, mais parfaitement complémentaires. Lou et l'Île aux Sirènes le confirme : Masaaki Yuasa est une figure aussi atypique qu'incontournable dans le paysage de l'animation !
Il me tarde de découvrir sa série The Tatami Galaxy récemment sortie en DVD et qui a l'air tout aussi barrée !
Merci pour l'annonce de The Tatami Galaxy, je suis preneur !
Bien sûr, comme Xanatos j'ai aimé également Dans un recoin de ce monde, mais je trouve un peu facile narrativement d'installer le petit mélodrame d'une famille "innocente", "pas au courant", qui habite à côté d'Hiroshima pendant la guerre. Effet d'attente du tragique par le spectateur garanti ! Du moins deux allusions dans le film, mais indirectes, rendent compte de la réalité historique différente, un peu amuïe comme on dit. Le charme du film est surtout visuel et psychologique. On adore la gentille, dévouée et douée Suzu, et plusieurs autres personnages sont très bien campés.
Nous sommes tous nés ignorants, mais il faut travailler dur pour rester stupide.
(Benjamin Franklin)
(Benjamin Franklin)