Les nouvelles aventures de Lucky Luke SERIE TV (2001)
Posté : 18 juin 2007 17:06
Un petit mot avant de commencer : votre commentaire à propos de cette série est en partie erroné ("arrêt de la cigarette en 1971" alors que c'est bien plus tard en 1983) ("reprise d'histoire de la bd" alors que ce sont des scénarios inédits), de plus, une seule ligne concerne la série , le reste c'est la bio de Morris (que je veux bien rédiger pour une fiche à part) et le futur film au cinéma (idem). (ATTENTION la première diff ce fut un dimanche soir à 20h et pas du tout dans le cadre d'une émission MINIKEUMS). Je me permet de mettre un com, donc, dites moi ce que vous en pensez, tchao!
Dix ans après la dernière série de Lucky Luke, Xilam se lance dans la production de nouveaux épisodes. Le propre souhait de Marc du Pontavice pour cette série est qu'elle doit combler selon lui le hiatus existant entre les séries déjà réalisées "qui ont vieilli" et les B.D. "qui n'ont pas vieillie"... Et qui plus est sur une écriture et une réalisation de 52 nouveaux épisodes !!! Vrai challenge en vérité !!!
Le pari de Marc du Pontavice et d'Olivier Jean Marie sera relevé haut la main : Forte d'un budget de 120 millions de francs (un peu plus de 18 millions?), la série "les nouvelles aventures de Lucky Luke" comble les fans du cow-boys, grâce à ses multiples qualités.
Le respect de l'univers de Morris et Goscinny est le vrai fil rouge de cette série. Graphiquement, le procédé d'utilisation de couleurs inventé par Morris permettant de différencier un personnage selon sa valeur dans le plan (avant plan, arrière plan) ou selon son état d'humeur (vert de rage,...), est largement utilisé dans les épisodes et prend comme dans la B.D. une place narrative importante. De même, les décors respectent totalement la "patte" de Morris. Les scénarios ne sont pas en reste; le système d'écriture "goscinnyen" est respecté à la virgule près: les traitements des sujets sont très similaires à sa méthode, et les références à la société d'aujourd'hui foisonnent (stationnement pour chevaux,...) les clins d'?il se multiplient (Matrix, X-files, la Macarena...) ainsi que les caricatures qui hantent les épisodes (Woody Allen, Roberto Begnini,
Garcimore, etc...), sans oublier les références historiques ( les frères Lumiere, Lola Montès, le général Custer, etc...) et le retour des personnages mythiques de la série (Billy the Kid, Calamity Jane, Ma Dalton, ...).
La réalisation tient toutes ses promesses tant par le rythme qui nous tient en haleine, que par un cadrage dynamique et novateur. Malgré l'éloignement des studios partenaires (France, Corée, Canada), le direction artistique pour le moins "dirigiste" maintient la cohérence du graphisme tout le long des 52 épisodes. Le nouveau casting donne à Antoine de Caunes l'occasion de caractériser un Lucky Luke très laconique façon Clint Eastwood, de même Gerard Rinaldi composent les méchants comme on les aime. (On apprécie également Edgar Givry, Bernard Alane, Emmanuel Curtil,...). Le générique chanté par de Caunes, donne le ton dès les premières secondes, humour décalé, ciblant le jeune public comme le moins jeune (comme la bd).
Cette série bénéficia également du rare privilège d'une diffusion en PRIME TIME, ce qui vint assoir résolument sa popularité.
Dix ans après la dernière série de Lucky Luke, Xilam se lance dans la production de nouveaux épisodes. Le propre souhait de Marc du Pontavice pour cette série est qu'elle doit combler selon lui le hiatus existant entre les séries déjà réalisées "qui ont vieilli" et les B.D. "qui n'ont pas vieillie"... Et qui plus est sur une écriture et une réalisation de 52 nouveaux épisodes !!! Vrai challenge en vérité !!!
Le pari de Marc du Pontavice et d'Olivier Jean Marie sera relevé haut la main : Forte d'un budget de 120 millions de francs (un peu plus de 18 millions?), la série "les nouvelles aventures de Lucky Luke" comble les fans du cow-boys, grâce à ses multiples qualités.
Le respect de l'univers de Morris et Goscinny est le vrai fil rouge de cette série. Graphiquement, le procédé d'utilisation de couleurs inventé par Morris permettant de différencier un personnage selon sa valeur dans le plan (avant plan, arrière plan) ou selon son état d'humeur (vert de rage,...), est largement utilisé dans les épisodes et prend comme dans la B.D. une place narrative importante. De même, les décors respectent totalement la "patte" de Morris. Les scénarios ne sont pas en reste; le système d'écriture "goscinnyen" est respecté à la virgule près: les traitements des sujets sont très similaires à sa méthode, et les références à la société d'aujourd'hui foisonnent (stationnement pour chevaux,...) les clins d'?il se multiplient (Matrix, X-files, la Macarena...) ainsi que les caricatures qui hantent les épisodes (Woody Allen, Roberto Begnini,
Garcimore, etc...), sans oublier les références historiques ( les frères Lumiere, Lola Montès, le général Custer, etc...) et le retour des personnages mythiques de la série (Billy the Kid, Calamity Jane, Ma Dalton, ...).
La réalisation tient toutes ses promesses tant par le rythme qui nous tient en haleine, que par un cadrage dynamique et novateur. Malgré l'éloignement des studios partenaires (France, Corée, Canada), le direction artistique pour le moins "dirigiste" maintient la cohérence du graphisme tout le long des 52 épisodes. Le nouveau casting donne à Antoine de Caunes l'occasion de caractériser un Lucky Luke très laconique façon Clint Eastwood, de même Gerard Rinaldi composent les méchants comme on les aime. (On apprécie également Edgar Givry, Bernard Alane, Emmanuel Curtil,...). Le générique chanté par de Caunes, donne le ton dès les premières secondes, humour décalé, ciblant le jeune public comme le moins jeune (comme la bd).
Cette série bénéficia également du rare privilège d'une diffusion en PRIME TIME, ce qui vint assoir résolument sa popularité.