Effectivement
je m'en souviens
il était dans les épisodes de la saison 2.
Et a vite disparu.
ICI à 3 min 23 
https://www.youtube.com/watch?v=Pc4d-crRyV4
1 min 57 
https://www.youtube.com/watch?v=mHeafictEN4
1 min 14 
https://www.youtube.com/watch?v=_XlEXj851Tg
On le voit furtivement à 1 min 13 
https://www.youtube.com/watch?v=ZtCkWTV9zL8
Par contre
les "Schtroumpfs noirs" c'est bien Peyo au départ !
Changés en Schtroumpfs violets aux USA 
pour éviter tout scandale  
 
Un article très intéressant sur Peyo
et les concessions qu'il a acceptées
pour être connu à l'international
EXTRAIT 
Peut-on dire que Peyo, qui préférait, comme tous les bédephiles, « Johan et Pirlouit » aux « Schtroumpfs », a été « bouffé » par ces petits êtres pourtant inoffensifs ?
Totalement, c'est le mot, il l'a d'ailleurs utilisé lui-même. À l'âge d'or de Spirou, Peyo n'était pas riche mais il s'amusait comme un petit fou avec toute la bande. Après, il est devenu immensément riche mais totalement obsédé. Il ne pensait qu'aux Schtroumpfs jour et nuit, ne pouvait passer plus de 10 minutes sans parler d'eux. Roba lui disait souvent de décrocher, de déléguer, il ne l'a pas fait. Il y a deux possibilités dans ce genre de situations. Soit on vend ses personnages comme Franquin l'a fait avec le Marsupilami et on en fait n'importe quoi. Soit on veut garder le contrôle et on devient fou. Hergé est-il plus heureux de ne pas avoir connu ce barnum de son vivant ? De toute façon, il était déjà ailleurs : il était persuadé que tout cela ne lui survivrait pas et il était déjà entré dans sa philosophie orientale, son art contemporain, ses voyages. Peyo, lui a voulu garder le contrôle parce qu'il avait tellement mangé de vache enragée et avait une énorme soif de reconnaissance du fait qu'il n'était pas sûr de lui.
Au début des années 80, Dupuis fait le forcing pour exploiter Les Schtroumpfs au niveau audiovisuel et, à partir de là, Peyo a, bien qu'il s'en défende, totalement cessé d'être un créateur. L'artisan a été happé par une véritable usine. Chaque semaine, les studios américains produisaient de nouveaux épisodes, dont Peyo revoyait tous les storyboards. Il n'y avait pas internet, il prenait son temps et était à l'arrivée totalement débordé par le rythme. La série animée a pris une telle importance que son univers a totalement pris le pas sur la BD. Dans celle-ci, il y avait deux niveaux de lecture. Avec le dessin animé, on est tombé au premier degré avec un Gargamel qui prend les coups sur la tête comme chez Guignol. Il y a alors un renversement total de la perspective : c'est l'univers enfantin de la série télé qui dicte sa loi à la BD. Et les albums des Schtroumpfs deviennent des albums destinés à un public tout jeune avec des personnages tout à fait dispensables. Qu'on dise aujourd'hui qu'il y a une dénaturation de l'œuvre de Peyo n'est donc plus très grave puisque le mal est fait depuis 30 ans.
Monsieur Cinéma de la RTBF, Hugues Dayez est aussi un schtroumpfologue averti. Il a écrit la biographie de référence de Peyo (Peyo l'enchanteur, chez Niffle) et vient de publier une superbe version commentée du Schtroumpfissime, un des chefs-d'œuvre du maître.
sources LESOIR.BE 
http://www.lesoir.be/archives?url=/cult ... 854011.php